Je m'appelle Didi, j'ai 58 ans. Ca fait environ 25 ans que les sulfites m'enpoisonnent la vie. Voici mon histoire...
La première consultation chez un médecin était parce que j'avais des plaques rouges sur le visage et le haut du corps, et j'avais le visage enflé. Le médecin m'a dit que j'avais la scarlatine et m'a mis en quarantaine. Après une semaine, tout avait disparu. Environ 3 semaines plus tard je me suis retrouvée avec les mêmes symptômes. J'ai consulté un autre médecin qui m'a dit que ce n'était pas la scarlatine mais que c'était viral, sans aucune autre explication.
Dans les années qui ont suivi cet état s'est reproduit de façon sporadique. Lors de mon admission à l'urgence d'un hôpital suite à une très mauvaise réaction à une piqûre d'insecte, j'en ai profité pour en parler au médecin. Il m'a a regardée et a haussé les épaules. Pas moyen de ne rien savoir. Plus le temps avançait, plus les symptômes s'agravaient et revenaient de plus en plus fréquemment. J'ai consulté un autre médecin qui m'a dit que c'était le stress. Un autre m'a dit que c'était l'émotivité, un autre que c'était psychologique. Le médecin suivant m'a dit que c'était de la couperose, un autre m'a dit que c'était de la rosacée. Je cherche, je frappe à des portes mais toujours pas de réponse et mon état se dégrade de plus en plus. Je me retrouve donc chez un autre médecin qui m'a demandé quel médicament j'avais pris. Rien! Il ne m'a pas crue et je suis retournée chez moi, encore une fois toute défaite et malade.
Les années passent et avec le temps je me rends compte que le vin et certains aliments me rendent malade: enflure du visage, plaques rouges sur le visage et le haut du corps (ça brûle!), migraine, diarrhée, nausée, maux de ventre, d'estomac, extrême fatigue. J'ai l'impression qu'un train m'est passée dessus et d'avoir pris un très gros coup de soleil. A chaque fois je subis ces malaises pendant environ 1 semaine. De plus, j'ai l'air d'un monstre. Le maquillage a ses limites... Et c'est pas fini, quand les rougeurs sont parties ma peau pèle. Pas drôle du tout.
J'ai commencé à faire de vraies recherches à l'apparition d'Internet. Enfin, j'avais des points de repère. Par contre, mon entourage me faisait des remarques désobligeantes, des drôles d'airs, des regards, etc... On pensait que j'étais capricieuse ou que je voulais attirer l'attention. Ce n'est pas évident du tout de gérer tout ça, surtout quand on n'a aucun appui.
A la suite du suicide de mon mari en 2006 les symptômes se sont agravés de 1000 fois. J'étais vraiment découragée. Le fait est que j'ai eu un choc quand je l'ai trouvé mort dans notre lit à notre maison de campagne. Dans cette période j'ai consulté un médecin pour des problèmes de santé et les médicaments m'ont rendu affreusement malade. Il ne savait plus quoi me prescrire et ne comprenait pas ce qui se passait. C'est lui qui a été le plus compréhensif et qui m'a fourni la première réponse intelligente: éviter les aliments et les produits que je soupçonne coupables de me rendre malade. Il m'a référée à un allergologue. Parlons-en! Ce fut la plus affreuse consultation de ma vie. Je lui ai donné ma documentation ainsi que ma liste d'aliments et produits, et des photos sur lesquelles on constatait très bien dans quel état je me retrouvais lorsque j'absorbais des produits consultant des sulfites. Il m'a dit: «Madame, il y en a bien trop!» Il a lancé les photos sur son bureau, les a ignorées. J'ai essayé de lui faire part de mes déductions suite à mes recherches. Sa réponse: «Impossible.» Je suis une personne de nature douce. Je vous dis cela pour que vous compreniez bien que je n'ai pas l'habitude de m'obstiner avec un spécialiste. Plus on se parlait, plus le ton montait, montait et montait... J'étais tellement exaspérée et il avait un ton tellement condescendant. On m'avait dit d'apporter des échantillons d'aliments. L'infirmière a semblé surprise quand je lui ai présenté le sac que j'avais préparé. Pas facile de faire le tri, mais j'avais apporté ce qui me rendait le plus malade. J'ai tout acheté et préparé pour rien, ils ne les ont même pas regardés. Finalement on m'a fait passer des tests sous-cutanés pour des choses qui ne me concernaient même pas. Le résultat a été que j'étais allergique aux mouches noires (je le savais) et aux chats. Je possède un chat et je ne souffre nullement de sa présence. Je suis retournée dans le bureau de l'allergologue pour me faire dire: «Madame, on peut vivre sans vin et sans poivron.» (Oui, le poivron me rend malade) Wow! Quelle belle réponse. Son ton était tellement humiliant. Il me croyait folle ou quoi?
Dernièrement je suis allée voir une nutritionniste-diététicienne afin de savoir si je m'alimentais bien. Comme mon menu est assez restreint, ça m'inquiétait un peu. J'en ai profité pour lui présenter ma documentation, mes listes et mes photos. Après m'avoir posé plusieurs questions elle m'a confirmé que oui, c'étaient les sulfites. Enfin, j'avais trouvé quelqu'un qui me croyait. Elle m'a fait lire de cours extraits de livres écrits par des spécialistes, des immunologues, ect, m'a donné plusieurs conseils et explications. Elle m'a même dit que lorsqu'on subit un choc ça peut provoquer des allergies ou que si on en a déjà, que ça peut s'agraver. Ce que j'ai lu et ce qu'elle m'a dit étaient ce que j'avais trouvé sur Internet. Elle m'a même donné un livre de recettes pour personnes souffrant d'allergies. Bien sûr que j'ai dû faire le tri, mais ça m'a au moins donné des idées pour varier un peu mon menu. Elle était bien déçue de ne pouvoir m'aider plus. Pour moi son travail était vraiment fait, même au-delà de mes espérances et je lui en serai toujours reconnaissante. En 25 ans c'était la première personne qui m'écoutait avec attention et qui tentait de m'aider. Depuis environ 2 mois mon entourage me croit enfin et je me sens beaucoup mieux. Fini les regards en coin, les remarques désobligeantes, les allusions. Maintenant ils sont compréhensifs et attentionnés.
Je suis tellement sensible à ce poison que seulement le fait de déposer un aliment contenant des sulfites dans le même plat qu'un aliment que je mange, je suis malade 1 semaine. Le vin? Banni à vie. Le seul fait d'humecter mes lèvres dans du vin donne le même résultat. Maintenant quand je mange à l'extérieur de chez moi, j'apporte ma bouffe, celle que j'ai achetée et préparée. J'en ai raz de bol d'être malade. C'est vraiment handicapant, surtout pour le travail. J'ai pris cette décision, car à chaque fois que je mangeais à l'extérieur je me retrouvais malade 1 semaine. Mes enfants ont beau faire attention pour ne pas contaminer mes aliments, rien à faire. Je finis toujours par apprendre qu'ils ont cuisiné avec les mêmes ustensiles, coupé sur la même planche, etc. Maintenant je me fous pas mal de ce que les autres en pensent. Ce qui est important c'est que moi, je me porte bien. Je suis bien consciente qu'il y aura encore des accidents de parcours, hors de mon contrôle, mais entre-temps je fais tout pour me porter le mieux possible.
En parlant d'accident de parcours, je suis en train de me remettre d'une grosse crise encore une fois. Le coupable: ABREVA pour feux sauvage. Malheureusement, je ne me suis pas méfiée. Je l'ajoute à ma liste.
J'espère que ma petite histoire pourra aider quelqu'un qui se questionne afin comprendre ce qui lui arrive et de pouvoir se prendre en mains le plus tôt possible. La seule personne qui peut gérer ça, c'est soi.
Didi
La première consultation chez un médecin était parce que j'avais des plaques rouges sur le visage et le haut du corps, et j'avais le visage enflé. Le médecin m'a dit que j'avais la scarlatine et m'a mis en quarantaine. Après une semaine, tout avait disparu. Environ 3 semaines plus tard je me suis retrouvée avec les mêmes symptômes. J'ai consulté un autre médecin qui m'a dit que ce n'était pas la scarlatine mais que c'était viral, sans aucune autre explication.
Dans les années qui ont suivi cet état s'est reproduit de façon sporadique. Lors de mon admission à l'urgence d'un hôpital suite à une très mauvaise réaction à une piqûre d'insecte, j'en ai profité pour en parler au médecin. Il m'a a regardée et a haussé les épaules. Pas moyen de ne rien savoir. Plus le temps avançait, plus les symptômes s'agravaient et revenaient de plus en plus fréquemment. J'ai consulté un autre médecin qui m'a dit que c'était le stress. Un autre m'a dit que c'était l'émotivité, un autre que c'était psychologique. Le médecin suivant m'a dit que c'était de la couperose, un autre m'a dit que c'était de la rosacée. Je cherche, je frappe à des portes mais toujours pas de réponse et mon état se dégrade de plus en plus. Je me retrouve donc chez un autre médecin qui m'a demandé quel médicament j'avais pris. Rien! Il ne m'a pas crue et je suis retournée chez moi, encore une fois toute défaite et malade.
Les années passent et avec le temps je me rends compte que le vin et certains aliments me rendent malade: enflure du visage, plaques rouges sur le visage et le haut du corps (ça brûle!), migraine, diarrhée, nausée, maux de ventre, d'estomac, extrême fatigue. J'ai l'impression qu'un train m'est passée dessus et d'avoir pris un très gros coup de soleil. A chaque fois je subis ces malaises pendant environ 1 semaine. De plus, j'ai l'air d'un monstre. Le maquillage a ses limites... Et c'est pas fini, quand les rougeurs sont parties ma peau pèle. Pas drôle du tout.
J'ai commencé à faire de vraies recherches à l'apparition d'Internet. Enfin, j'avais des points de repère. Par contre, mon entourage me faisait des remarques désobligeantes, des drôles d'airs, des regards, etc... On pensait que j'étais capricieuse ou que je voulais attirer l'attention. Ce n'est pas évident du tout de gérer tout ça, surtout quand on n'a aucun appui.
A la suite du suicide de mon mari en 2006 les symptômes se sont agravés de 1000 fois. J'étais vraiment découragée. Le fait est que j'ai eu un choc quand je l'ai trouvé mort dans notre lit à notre maison de campagne. Dans cette période j'ai consulté un médecin pour des problèmes de santé et les médicaments m'ont rendu affreusement malade. Il ne savait plus quoi me prescrire et ne comprenait pas ce qui se passait. C'est lui qui a été le plus compréhensif et qui m'a fourni la première réponse intelligente: éviter les aliments et les produits que je soupçonne coupables de me rendre malade. Il m'a référée à un allergologue. Parlons-en! Ce fut la plus affreuse consultation de ma vie. Je lui ai donné ma documentation ainsi que ma liste d'aliments et produits, et des photos sur lesquelles on constatait très bien dans quel état je me retrouvais lorsque j'absorbais des produits consultant des sulfites. Il m'a dit: «Madame, il y en a bien trop!» Il a lancé les photos sur son bureau, les a ignorées. J'ai essayé de lui faire part de mes déductions suite à mes recherches. Sa réponse: «Impossible.» Je suis une personne de nature douce. Je vous dis cela pour que vous compreniez bien que je n'ai pas l'habitude de m'obstiner avec un spécialiste. Plus on se parlait, plus le ton montait, montait et montait... J'étais tellement exaspérée et il avait un ton tellement condescendant. On m'avait dit d'apporter des échantillons d'aliments. L'infirmière a semblé surprise quand je lui ai présenté le sac que j'avais préparé. Pas facile de faire le tri, mais j'avais apporté ce qui me rendait le plus malade. J'ai tout acheté et préparé pour rien, ils ne les ont même pas regardés. Finalement on m'a fait passer des tests sous-cutanés pour des choses qui ne me concernaient même pas. Le résultat a été que j'étais allergique aux mouches noires (je le savais) et aux chats. Je possède un chat et je ne souffre nullement de sa présence. Je suis retournée dans le bureau de l'allergologue pour me faire dire: «Madame, on peut vivre sans vin et sans poivron.» (Oui, le poivron me rend malade) Wow! Quelle belle réponse. Son ton était tellement humiliant. Il me croyait folle ou quoi?
Dernièrement je suis allée voir une nutritionniste-diététicienne afin de savoir si je m'alimentais bien. Comme mon menu est assez restreint, ça m'inquiétait un peu. J'en ai profité pour lui présenter ma documentation, mes listes et mes photos. Après m'avoir posé plusieurs questions elle m'a confirmé que oui, c'étaient les sulfites. Enfin, j'avais trouvé quelqu'un qui me croyait. Elle m'a fait lire de cours extraits de livres écrits par des spécialistes, des immunologues, ect, m'a donné plusieurs conseils et explications. Elle m'a même dit que lorsqu'on subit un choc ça peut provoquer des allergies ou que si on en a déjà, que ça peut s'agraver. Ce que j'ai lu et ce qu'elle m'a dit étaient ce que j'avais trouvé sur Internet. Elle m'a même donné un livre de recettes pour personnes souffrant d'allergies. Bien sûr que j'ai dû faire le tri, mais ça m'a au moins donné des idées pour varier un peu mon menu. Elle était bien déçue de ne pouvoir m'aider plus. Pour moi son travail était vraiment fait, même au-delà de mes espérances et je lui en serai toujours reconnaissante. En 25 ans c'était la première personne qui m'écoutait avec attention et qui tentait de m'aider. Depuis environ 2 mois mon entourage me croit enfin et je me sens beaucoup mieux. Fini les regards en coin, les remarques désobligeantes, les allusions. Maintenant ils sont compréhensifs et attentionnés.
Je suis tellement sensible à ce poison que seulement le fait de déposer un aliment contenant des sulfites dans le même plat qu'un aliment que je mange, je suis malade 1 semaine. Le vin? Banni à vie. Le seul fait d'humecter mes lèvres dans du vin donne le même résultat. Maintenant quand je mange à l'extérieur de chez moi, j'apporte ma bouffe, celle que j'ai achetée et préparée. J'en ai raz de bol d'être malade. C'est vraiment handicapant, surtout pour le travail. J'ai pris cette décision, car à chaque fois que je mangeais à l'extérieur je me retrouvais malade 1 semaine. Mes enfants ont beau faire attention pour ne pas contaminer mes aliments, rien à faire. Je finis toujours par apprendre qu'ils ont cuisiné avec les mêmes ustensiles, coupé sur la même planche, etc. Maintenant je me fous pas mal de ce que les autres en pensent. Ce qui est important c'est que moi, je me porte bien. Je suis bien consciente qu'il y aura encore des accidents de parcours, hors de mon contrôle, mais entre-temps je fais tout pour me porter le mieux possible.
En parlant d'accident de parcours, je suis en train de me remettre d'une grosse crise encore une fois. Le coupable: ABREVA pour feux sauvage. Malheureusement, je ne me suis pas méfiée. Je l'ajoute à ma liste.
J'espère que ma petite histoire pourra aider quelqu'un qui se questionne afin comprendre ce qui lui arrive et de pouvoir se prendre en mains le plus tôt possible. La seule personne qui peut gérer ça, c'est soi.
Didi